Dans cet article, découvrez quels salons sur l’Eau visiter ou exposer en 2025 et pourquoi ils sont bien plus que de simples expositions. Véritables plateformes d’innovation et d’échange, ils rassemblent chaque année les acteurs engagés dans la gestion durable de cette ressource précieuse. Vous y explorerez les innovations, collaborations, pour contribuer activement à un avenir plus durable.
Ijinus porteur du projet OSRAI
A l’occasion d’un focus d’une heure sur le Carrefour de l’Eau de Rennes du 25 Janvier dernier, IJINUS a souhaité mettre en avant son projet d’instrumentation connectée au service de la Surveillance des Réseaux d’Assainissements Intelligents.
L’objectif de celui-ci est de proposer un outil de surveillance des réseaux d’assainissement reposant sur 4 briques principales : l’instrumentation, la collecte, l’interprétation et la communication.
Un projet 100% français, financé par la BPI
Avec l’aide financière de la BPI, un groupement constitué d’IJINUS, de l’ENGEES, de l’IETR et de SCOVITECH a été formé pour mettre en place le projet innovant nommé OSRAI pour Outil de Surveillance pour Réseau d’Assainissement Intelligent.
La ville de Bannelec (29), proche du siège d’IJINUS, participe aussi à cette aventure en étant le site pilote et met à dispostion son réseau d’assainissement qui contient déjà plus de 25 capteurs communicants opérationnels depuis début 2016.
Le projet a débuté en 2014 et doit se terminer d’ici la fin 2017.
Le Carrefour de l’Eau était l’occasion de présenter les premiers résultats obtenus.
4 briques technologiques
La prise en compte de ces 4 briques dans le même projet permettra aux différents intervenants du réseau d’assainissement d’accéder à une information consolidée et d’avoir une vision globale du fonctionnement du réseau et d’évaluer ainsi de manière objective son impact sur l’environnement.
L’instrumentation
Le challenge est de réunir les 4 qualités indispensables à l’installation d’un réseau de capteurs destiné à la surveillance environnementale : la maintenance la plus faible possible (dont une maintenance connectée pour la partie software du capteur), l’autonomie énergétique la plus longue, la communication sans fil la plus efficace, et enfin la métrologie « intelligente » adaptée aux contraintes.
La tâche est d’autant plus difficile que l’effluent à traiter est de qualité variable et est très encrassant.
La collecte des données
La collecte par radio dans ce type d’installations est rendue difficile en raison de l’environnement (réseaux enterrés, regards fermés par un tampon en fonte, faible couverture de réseau en milieu rural). L’intégration de divers moyens de communication ultra basse consommation, sur des longues distances, … est un axe stratégique du projet.
Le développement d’antennes spécifiques (donc sortir le signal de sous terre) pour ce type d’application représente également un axe important du projet.
L’exploitation des données
Mais il est absolument essentiel de transformer la somme considérable de données issues du réseau de capteurs en informations exploitables par l’utilisateur final. Ceci nécessite une interprétation en temps réel via des outils statistiques ou de modélisation. Concernant les travaux de modélisation hydraulique dans ce projet, ils interviennent à différents niveaux.
Dans la mesure de débit sans contact, ils vont permettre de déduire de la mesure de 2 hauteurs d’eau (ou d’1 seule dans certains cas) le débit dans un collecteur. Les outils dits de modélisation devront également permettre, par exemple la détection d’événements anormaux.
La communication
Enfin, la notion d’interface utilisateur est primordiale. En effet, les informations issues du réseau de capteurs et de la modélisation ne seront utiles que si elles sont facilement lisibles et exploitables dans une interface conviviale. Cette interface devra être accessible sur le web et exploitable sur les smartphones, PDA et tablettes numériques. Les modes de restitution des informations devront s’adapter à chaque type d’utilisateur.
Des résultats tangibles et prometteurs
Ce projet a déjà permis de mettre ou point, expérimenter, voire même d’industrialiser des innovations majeures, comme :
- Un capteur communiquant qui mesure la teneur du gaz H2S pour l’assainissement,
- L’intégration de la technologie de communication Sigfox dans les produits Ijinus,
- Des nouvelles antennes de communication favorisant la sortie du signal de sous les plaques d’égouts,
- Le test de mesure de la pollution de l’eau par voie optique,
- Ou encore le calcul du débit dans un collecteur à partir de deux mesures de hauteurs d’eau et bientôt avec une seule…
D’autres innovations technologiques sont à venir à terme de ce projet.
Acteurs cités dans cet article
IJINUS (GROUPE CLAIRE)
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