La Régie de l’Eau Bordeaux Métropole s’engage dans une gestion patrimoniale exemplaire de ses réseaux. Découvrez une visite d’un chantier A3DV dans les rues de Bordeaux.
Objets connectés : cap vers de nouvelles compétences !
Dans le monde de l’eau comme dans d’autres secteurs, le développement des technologies connectées crée de nouveaux besoins sur le marché de l’emploi.
Certaines compétences deviennent de plus en plus prisées, et les professionnels du secteur sont amenés à faire évoluer leurs savoir-faire.
Panorama des métiers en tension et des compétences recherchées pour ces prochaines années !
« L’IoT est une des « BRIQUES » TECHNOLOGIQUES abordées en formation, mais ce n’est pas le sujet d’accroche du besoin en compétences. »
Quelles sont les formations de l’OiEau qui abordent la thématique des objets connectés ?
Une trentaine de nos stages abordent cette thématique de près ou de loin aujourd’hui.
Nous avons notamment beaucoup de demandes de formation sur les questions du comptage quantitatif de l’eau : que ce soit pour les eaux usées, avec la thématique de l’autosurveillance et du diagnostic permanent des réseaux d’assainissement, ou celle de l’eau potable, avec les problématiques récurrentes de la sectorisation et de l’amélioration des rendements des réseaux d’eau.
Nous proposons donc, entre autres, des formations sur les compteurs d’eau – la gestion d’un parc de compteurs, la métrologie associée aux compteurs d’eau…
Des stages sur les mesures qualitatives (mesure du chlore, de la conductivité, du pH, de la température, de l’oxygène, du potentiel d’oxydo-réduction, etc.) sont aussi au catalogue.
L’OiEau propose également des formations sur tout ce qui est lié à la chimie de l’eau, au diagnostic des cours d’eau et milieux naturels et à la thématique de l’efficacité hydrique pour les eaux industrielles, où l’on fait appel à certains types de capteurs connectés.
Existe-t-il une formation exclusivement consacrée aux objets connectés ?
Nous proposons une formation « réseaux de capteurs dans la ville intelligente » depuis plusieurs années, mais nous n’avons pas assez de demandes.
En réalité, nos clients ne cherchent pas à se former spécifiquement sur les objets connectés (c’est d’ailleurs un terme qui ne parle pas vraiment aux exploitants) : ils viennent se former sur des thématiques plus globales, qui traitent, entre autres, des objets connectés.
L’IoT est une des « briques » technologiques abordées en formation, mais ce n’est pas le sujet d’accroche du besoin en compétences.
Par exemple, pour mettre en place des indicateurs de performance des services eaux et assainissement, nos clients doivent apprendre à suivre et interpréter un ensemble d’indicateurs : l’IoT et la télégestion sont des outils qui permettent d’alimenter ce système d’indicateurs, mais ce ne sont pas les seuls.
Quel type de public s’intéresse particulièrement à la thématique des objets connectés ?
Essentiellement des clients qui, dans le cadre d’un appel d’offre, souhaitent comprendre les réponses de prestataires intégrant des objets connectés à leur proposition.
Il s’agit le plus souvent de publics peu formés à l’IoT, mais qui souhaitent acquérir une culture de base sur la thématique.
Nous leur expliquons quelles sont les grandes catégories d’objets connectés, de capteurs, d’équipements de télégestion, ce que cela implique de choisir tel ou tel type de réseau de communication – en termes de coûts, d’infrastructures, d’interopérabilité, de fiabilité, de portée, etc.
Nos formations sont pratiques, orientées très fortement sur les besoins de compétences métiers et nous amenons les apprenants à comparer différentes solutions au cours d’études de cas et de mises en situation.
Mais nous ne nous substituons pas aux fournisseurs, qui dispensent eux des formations beaucoup plus ciblées et techniques sur leurs propres équipements et leurs caractéristiques.
L’Office International de l’Eau (OIEau)
L’Office International de l’Eau (OIEau) est une association de droit français sans but lucratif déclarée d’utilité publique.
L’OiEau intervient essentiellement dans le développement des compétences pour une meilleure gestion de l’eau en France, en Europe et dans le monde.
L’OiEau dispose de plus de 140 collaborateurs répartis sur 4 sites (Paris, Limoges, La Souterraine et Sophia Antipolis).
Chiffres clés
Plus de 6 000 personnes sont formées chaque année par l’OIEau sur les centres de formation du Limousin, sur les sites clients ou encore en e-learning.
- 140 collaborateurs répartis sur 4 sites en France de formation bénéficient de 45 000 m2 de plateformes pédagogiques à Limoges et la Souterraine.
- 600 formations par an
- 25 plates-formes techniques pour des mises en situation de travail
- 20 salles de formations équipées
- 30 formateurs permanents qui assurent la conception et l’animation des formations
Acteurs cités dans cet article
OIEAU (Office International de l’Eau)
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