Dans cet article, découvrez quels salons sur l’Eau visiter ou exposer en 2025 et pourquoi ils sont bien plus que de simples expositions. Véritables plateformes d’innovation et d’échange, ils rassemblent chaque année les acteurs engagés dans la gestion durable de cette ressource précieuse. Vous y explorerez les innovations, collaborations, pour contribuer activement à un avenir plus durable.
Les grands acteurs des réseaux basse consommation
L’essor des objets connectés dans le monde de l’eau est indissociable du développement de la technologie LPWAN (Low Power – Wide Area Network), qui propose des réseaux capables de transmettre un petit volume d’informations pour une faible consommation d’énergie et sur une grande distance.
Zoom sur Sigfox, LoRaWAN et Wize, les trois grands acteurs qui dominent aujourd’hui le marché de ces réseaux de communication !
« L’Alliance Lora nous a semblé être la meilleure option, avant tout pour des questions de RÉVERSIBILITÉ. »
Quelle technologie est aujourd’hui la plus privilégiée dans les projets IoT du secteur de l’eau ?
LoraWan emporte aujourd’hui environ les deux tiers du marché.
C’est une solution particulièrement bien adaptée aux petits objets comme les compteurs d’eau, les capteurs de détection de fuites sur les canalisations ou encore les petits équipements de suivi des poteaux incendies. La technologie Wise représente quant à elle un tiers des nouveaux projets d’IoT.
Certaines collectivités travaillent encore à partir de reliquats de technologies propriétaires, installées au début des années 2010, et qu’elles ne sont pas encore prêtes à remplacer.
Quant à Sigfox, son rachat récent suscite pour l’instant des réserves sur la pérennité de la technologie dans les années à venir.
LoraWan, Wize et Sigfox sont-elles les seules technologies utilisées aujourd’hui dans les projets IoT ?
Non, on peut aussi compter sur les technologies 5G ou 4G hybrides types LTE-M ! Ces technologies télécom sont conçues spécialement pour les objets connectés et fonctionnent sur des fréquences licenciées, que les opérateurs télécom doivent acheter auprès de l’état.
Ces technologies cellulaires ont la particularité de transmettre un volume important de données, mais d’être assez chères et de consommer beaucoup de batterie. Dans le secteur de l’eau, il peut donc être pertinent de se tourner vers ces solutions pour certains actifs particulièrement critiques – pompes en amont de stations d’épuration
ou vannes de cœur de réseau –, équipés de prises électriques ou de très grandes batteries, et qui nécessitent de communiquer un grand nombre de données.
Quel choix avez-vous fait chez Veolia ? Pourquoi ?
Par défaut, les télérelevés de compteurs d’eau opérés par Véolia sont déployés avec la technologie LoraWan, au travers d’un réseau Orange, qui est notre partenaire clé. L’Alliance Lora nous a semblé être la meilleure option, avant tout pour des questions de réversibilité. L’alliance regroupe un peu plus de 600 acteurs dans le monde – des fabricants de capteurs, des opérateurs télécom ou encore des entreprises de service numérique – dont quelques-uns des acteurs les plus significatifs du monde des «smart cities».
Le fonctionnement de LoraWan est très proche d’un protocole open source : tout est documenté, mis à disposition et parfaitement interopérable.
Ainsi, une collectivité qui contractualise avec Orange peut changer d’opérateur à la fin du contrat si elle le souhaite, ou devenir elle-même l’opérateur.
Cette logique de réversibilité est un vrai point fort pour les collectivités.
Certaines collectivités vous demandent-elle de leur proposer des réseaux en propre ?
Oui, c’est une tendance que l’on observe depuis quelques années, et qui concerne aujourd’hui environ ¼ des projets.
Des villes comme Valence, Montpellier, Grenoble ou Rennes ont fait le choix, plutôt que d’être clientes d’une technologie open source chez un opérateur privé, de construire leur propre réseau et de le mettre au service des différents usages de la ville (éclairage intelligent, surveillance des places de de parking, niveau des containers de déchets, écoute du bruit, qualité de l’air…).
Elles s’assurent ainsi une totale maitrise de leurs données, dans une logique plus régalienne – ce qui pose évidemment un souci pour les opérateurs privés qui éprouvent des difficultés à monétiser leurs services. Toutes les collectivités en revanche ne sont pas en mesure de faire ce choix d’indépendance.
Bâtir son réseau en propre suppose d’abord d’avoir une taille critique, et des équipes informatiques suffisamment robustes et staffées – ce sont donc plutôt les métropoles de taille moyenne qui nous adressent ce type de demande.
Ensuite, une telle démarche implique une gouvernance adaptée, tournée vers la mutualisation des services.
Dans certaines collectivités, où les compétences eaux, éclairages, ou encore déchets sont silotées, une compétence IOT risque d’ajouter un énième silo et de ne pas fonctionner de manière optimale.
BIRDZ
Birdz, pionnier du télérelevé des consommations d’eau est aujourd’hui un acteur clé de l’IoT environnemental.
Fort d’une vingtaine d’années d’expérience, l’entreprise, filiale de Veolia, déploie son savoir-faire au service de la Smart City via un très large écosystème de solutions – de la conception des capteurs, à la valorisation des données, en passant par le contrôle, la transmission ou encore l’analyse.
Plus de 3 millions de compteurs connectés ont été déployés par Birdz, ils collectent chaque jour des millions de données pour améliorer la gestion des ressources.
Chiffres clés
- + de 3 400 000 objets connectés
- 3 300 villes clientes
- 170 enthousiastes de l’IoT
- + de 20 ans d’expérience
- + de 350 millions de données collectées et analysées chaque jour
Site internet
Acteurs cités dans cet article
BIRDZ
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