La Régie de l’Eau Bordeaux Métropole s’engage dans une gestion patrimoniale exemplaire de ses réseaux. Découvrez une visite d’un chantier A3DV dans les rues de Bordeaux.
S’occuper du maillon faible des réseaux AEP, un enjeu pour préserver la ressource en eau
L’année 2022 restera marquée par un printemps peu pluvieux et un été caniculaire. Conséquences directes, une sécheresse intense et une raréfaction de l’eau. Sur les 96 départements métropolitains, 93 sont concernés par une restriction au-delà de la vigilance sur au moins une partie du territoire. 70 d’entre eux sont en crise, c’est-à-dire dire au niveau d’alerte maximal. (1) Les conséquences sur nos écosystèmes et sur les activités humaines sont importantes, voire catastrophiques.
Les restrictions imposées par arrêté préfectoral dans certains départements, ainsi que la médiatisation du sujet, ont engendré une prise de conscience de la population, face aux conséquences du réchauffement climatique.
La lutte contre la pénurie d’eau englobe différents champs d’action (urbanisation, perméabilité des sols, réutilisation des eaux pluviales et usées…). Mais, il y a un domaine dans lequel il est urgent d’agir… la réduction des fuites d’eau.
Les solutions de haute technicité ne manquent pas, notamment au niveau du branchement qui s’affiche comme le maillon faible des réseaux d’eau.
Les enjeux des réseaux d’eau potable
Le Rendement de réseau est toujours insuffisant
Alors que l’eau vient à manquer, il est aberrant de constater que le taux de fuite stagne autour de 20 % (2) (fuites au niveau du branchement inclues) depuis 2012 (3).. Ce qui veut dire qu’un litre d’eau capté et traité sur 5 n’arrive pas chez l’abonné, soit 937 millions de m3. Cela représente la consommation annuelle de 18 millions d’habitants. (2)
Le rendement moyen des réseaux de distribution donc est évalué pour l’année 2020 est de 80,1 % (80,4 % en 2019). De plus, sur la base de 5 597 observations, 10 % des usagers relèvent d’un service dont le rendement de réseau est inférieur à 65,6 %. (2)
Le rapport national SISPEA du 19 juillet 2022 (2) précise également « qu’un grand nombre de collectivités distributrices peuvent viser un objectif de l’ordre de 80 à 90 %, ce qui passe par des moyens supplémentaires en gestion patrimoniale, en recherches de fuites et de réparations et/ou de renouvellement des conduites. »
On est loin des préconisations des directives gouvernementales
Le taux de renouvellement annuel du réseau d’eau potable en France est de 0,67 %. Cela représente en moyenne, un renouvellement tous les 160 ans, alors que la durée de vie d’une canalisation est de 80 ans environ (4). Les assises de l’eau de 2019 avaient pourtant préconisé un taux de renouvellement de 1%.
Le décret fuite issue de l’engagement 111 du Grenelle de l’environnement sur la limitation des pertes par fuites sur les réseaux d’eau potable considère conforme aux exigences réglementaires un taux de 85%. Cependant, un seuil de tolérance est calculé en fonction de la taille de la collectivité et de la sensibilité quantitative de la ressource en eau dans laquelle elle puise. Néanmoins, le rapport SISPEA estime qu’au moins 20 % des services (sur les 5 391 observations disponibles), représentant 8 % de la population couverte, ne sont pas conformes à la réglementation.
Les Canalisateurs estiment à 2 Mds d’euros par an, le déficit d’investissement sur les réseaux d’eau et d’assainissement (4).
« Il y a urgence à investir pour les territoires en matière de réseaux de manière curative et préventive, pour réduire enfin les fuites, diminuer ainsi les prélèvements sur le milieu aquatique naturel, éviter de gaspiller de l’énergie (pompage de l’eau, traitement pour la rendre potable) et de consommer inutilement des produits pour le traitement. Qui plus est, l’eau destinée à la consommation humaine provient de ressources de plus en plus difficiles à exploiter, parce qu’elles sont plus lointaines, plus polluées ou déjà très sollicitées.
Pourtant, les entreprises de canalisations mettent en œuvre toute une panoplie de solutions pour renforcer la performance et la résilience des réseaux, leur capacité à anticiper et à s’adapter au changement climatique, à limiter les prélèvements sur la ressource, en particulier sur les territoires où elle est soumise à un stress hydrique important .»
En bref, il est maintenant capital de renouveler le patrimoine en choisissant des solutions durables.
Le maillon faible des réseaux d’eau potable est situé au niveau du branchement
Les causes des fuites sont nombreuses et variées (vétusté et typologie des canalisations, corrosions, pressions élevées, vibrations, mouvements des sols…).
Mais, les 33 millions de branchements que compte les 996 000 km de réseaux d’eau potable impactent aussi fortement le taux de fuite.
En effet, les fuites détectées au niveau du branchement sont particulièrement nombreuses, à cause de la multiplicité des matériaux.
« Les branchements (plus particulièrement les prises en charge de ces branchements – points de raccordement avec la conduite), mais aussi la partie du branchement située entre la canalisation publique et le compteur sont également des sources potentielles de fuites. »
Une solution monolithique pour un branchement sûr et durable
Les branchements électrosoudables constituent une alternative fiable et durable, du fait de leur conception monolithique, et de l’absence de joint d’étanchéité en polymère. Les soudures du point de liaison sont renforcées par une surépaisseur du tube. Elles constituent des liaisons auto-butée ne nécessitant pas de points d’ancrage.
La prise de branchement en PEHD électrosoudée garantit l’étanchéité de l’assemblage sur sa durée de vie quelles que soient les variations de températures de l’eau véhiculée et/ou les mouvements de terrain environnant.
Les prises électrosoudables de PLASSON France
Pionnier dans le domaine de l’injection, PLASSON a fondé son développement sur la recherche et l’innovation. Aujourd’hui, 15 % de ses ressources sont dédiées à la Recherche & Développement.
La proposition d’une solution soudée pour le branchement s’est donc imposée comme une évidence, il y a déjà plus de 20 ans.
La prise de branchement électrosoudable PLASSON est compacte et fonctionnelle. Sa mise en œuvre sur des tubes en PEHD est simplifiée pour les diamètres moyens avec le nouveau système FASTCLAMP. Il supprime la boulonnerie au profit d’une poignée de serrage intégrée. Ce système novateur permet d’assurer le parfait contact de la nappe de soudage avec le tube et de maintenir la prise en place sans mouvement pendant le soudage et le refroidissement.
Le robinet de prise en charge en PEHD est ensuite soudé en dérivation de la prise à la distance souhaitée pour le positionnement de la bouche à clé. Le tube de branchement, déroulé jusqu’au regard de compteur, est également soudé au bloc de comptage (manchon électrosoudable sur canne PE ou manchon de transition sur robinet avant compteur). Le tout constitue un ensemble homogène, monobloc, renforcé au niveau de chaque liaison capable d’assurer son étanchéité à 100% sur sa durée de vie.
Sources :
Article rédigé par l’équipe Monreseaudeau.fr pour le compte de PLASSON.
Acteurs cités dans cet article
PLASSON
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