Dans cet article, découvrez quels salons sur l’Eau visiter ou exposer en 2025 et pourquoi ils sont bien plus que de simples expositions. Véritables plateformes d’innovation et d’échange, ils rassemblent chaque année les acteurs engagés dans la gestion durable de cette ressource précieuse. Vous y explorerez les innovations, collaborations, pour contribuer activement à un avenir plus durable.
Les dispositifs de sécurisation des ouvrages d’eau potable à l’épreuve des normes
Les actes de malveillance et de vandalisme sur les installations d’eau potable se sont multipliés, au cours des dernières décennies. Face aux risques sanitaires et aux coûts induits par la moindre intrusion, protéger les ouvrages d’eau potable est un enjeu capital pour les exploitants et les collectivités.
Afin de retarder l’accès aux sites sensibles, il existe différents systèmes de sécurité, comme les trappes anti-intrusion haute sécurité DEFENSO ®.
Pour garantir l’efficacité des matériels anti-intrusion, les fabricants s’appuient sur les normes NF EN 1627 et NF EN 1630, visant à l’origine à évaluer les performances des menuiseries retardatrices d’effraction. Ces normes sont basées sur plusieurs critères : la typologie de l’agresseur, les méthodes d’attaque et l’outillage qu’il va utiliser, ainsi que le temps de résistance.
Pour pouvoir être certifiés, les produits doivent sortir indemnes d’une série de tests réalisés par un organisme indépendant, comme le CNPP (Centre National de Prévention et de Protection).
Quelles sont les contraintes imposées par les normes NF EN 1627 et NF EN 1630 ?
Les normes EN 1627-1630 constituent un référentiel européen unique permettant de classifier les systèmes de verrouillage retardant les effractions.
Ces normes suivent un schéma de classification en six catégories et décrivent les méthodes d’essai préconisées pour évaluer la résistance de l’ouverture sous charge statique ou dynamique, ainsi qu’aux tentatives d’effraction manuelles.
La norme EN 1627 s’attache à la classification des produits en fonction de leurs performances en termes de résistance à l’effraction. A chacune des six classes, correspond une typologie d’outils et un temps minimal de résistance à l’effraction. Plus l’indice de la classe est élevé, plus l’installation résistera à l’effraction.
La norme EN 1630 décrit quant à elle, les moyens (force, outils, durée…) mis en œuvre pour effectuer des tentatives manuelles d’effraction. À l’issue des tests, le produit ne doit pas montrer de défaut par rapport à la classe de résistance visée. Un set d’outillages différents pour chaque classe sera utilisé lors des mises à l’épreuve.
Comment sont réalisés les tests de certification ?
Les tests doivent être réalisés par un organisme indépendant comme le CNPP (Centre National de Prévention et de Protection), reconnu par les assurances et accrédité par la COFRAC.
Son rôle est de démontrer la résistance à l’effraction du produit à certifier, en s’appuyant notamment sur les référentiels des normes EN 1627 et 1630.
« Il est important de faire réaliser les tests par un organisme tiers comme le CNPP, pour garantir la qualité des essais et du produit. Le client final a ainsi l’assurance que le produit résiste à l’effraction. » M. Le Coq – Responsable Laboratoire Malveillance Mécanique du CNPP
Dans un premier temps, une phase d’études préalable sera réalisée. Son objectif sera d’identifier les points faibles du produit, afin de les mettre à mal durant la phase de tests.
Ensuite, aura effectivement lieu la phase d’essais pendant laquelle seront menées de nombreuses attaques. La durée de ces tentatives d’effraction sera définie en fonction du niveau de certification à atteindre.
Par exemple, pour une certification de niveau CR4, le temps de résistance demandé est de 10 minutes. Le produit sera alors testé durant 10 minutes sur chacune des différentes attaques préalablement définies. Le temps total des attaques étant limité à 30 minutes.
Cas pratique : Certification de la gamme DEFENSO®
Pour rappel, la solution anti-intrusion DEFENSO®, est conçue pour sécuriser différents types d’ouvrages d’eau potable, comme par exemple, les puits de captage du Syndicat Mixte des Eaux de la Vallée de l’Hérault.
Ces trappes haute sécurité sont certifiées LPCB niveau SR4, ce qui leur assure une résistance à l’effraction de 30 minutes minimum.
La gamme DEFENSO® a également obtenu l’agrément CR4, garantissant la résistance à l’effraction de ses trappes selon les normes NF EN 1627 et NF EN 1630.
Les tests ont été réalisés par le CNPP. Par phase de 30 minutes, les tests de détérioration ont été réalisés sur les différents points d’attaque préalablement définis : les articulations, le dessus de la boîte à cadenas, la boîte à cadenas et le cadenas ainsi que sur les fixations du support béton.
Acteurs cités dans cet article
EJ
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