Paroles de Jean LAUNAY, président du Comité National de l’Eau

par | 27 Fév 2023

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Paroles de Jean LAUNAY, président du Comité National de l’Eau

Episode n°1 du Podcast Paroles par Monreseaudeau.fr – Jean Launay

Bienvenue dans Paroles par Monreseaudeau.fr, le podcast qui plonge dans le monde fascinant de l’eau.
Je suis Arnaud HETEAU et dans chaque épisode, nous explorons les histoires inspirantes de professionnels passionnés qui consacrent leur métier à l’eau.
Dans ce podcast, nous vous emmenons à la rencontre de ces visionnaires, ingénieurs, entrepreneurs et experts pour découvrir leur motivation, leur parcours et ce qui les anime dans cet univers.
Nous plongerons au cœur de leur entreprise, explorant les produits et services novateurs qui façonnent notre relation avec cette ressource vitale, préparez-vous à être inspiré, informé et saisi par ces récits captivants qui nous rappellent à quel point l’eau est au centre de nos vies et de notre avenir.
Accrochez-vous car une aventure enrichissante débute maintenant.
Bienvenue dans Paroles par Monreseaudeau.fr.
Bienvenue dans le tout premier épisode de Parole par Monreseaudeau.fr. Cet épisode a été enregistré en février 2023 avec Jean Launay, juste avant les annonces du plan Eau du gouvernement. Je vous souhaite une très bonne écoute.

Pouvez-vous nous nous décrire qui vous êtes, quelles sont vos responsabilités et ce que vous avez fait dans le monde de l’eau jusqu’à ce jour ?

Sur cette première question, faut dire que je trempe dans les sujets de l’eau depuis 35 ans. Ça a commencé par mes fonctions d’élu local dans le Lot, maire d’une commune qui gérait son eau en direct et qui avait 2 petites rivières qui connaissaient quelques débordements. Donc forcément, on est déjà confronté au sujet de l’eau.
Dans le même temps, j’ai été conseiller général. C’était l’appellation à l’époque du département du Lot et assez rapidement vice-président chargé de l’environnement, du tourisme et des aménagements et j’ai eu à vivre les débuts de l’établissement public Interdépartemental Dordogne et sur le fleuve Dordogne, et à suivre les aménagements qui avaient été faits, les investissements du département sur la rivière Lot, pour réintroduire la navigation de loisirs.
Ensuite, c’est comme député à l’Assemblée nationale que j’ai poussé à la création du groupe d’étude sur les politiques de l’eau puisqu’il n’existait pas et donc j’ai été assez naturellement pendant mes 19 ans de mandat parlementaire, porte-parole de mon groupe politique sur les sujets de l’eau jusqu’à devenir président du comité national de l’eau en 2012.
De 2012 à 2017, en tant que parlementaire, fonction que je continue d’exercer. Désigné comme personnalité qualifiée par les ministres de l’environnement successifs.
En plus, j’ai eu des fonctions associatives puisque j’ai présidé de 2016 jusqu’à 2022, soit 2×3 ans statutaires, le partenariat français pour l’eau ce qui m’a donné aussi une vision sur l’international.
Puisque le partenariat français pour l’eau porte des plaidoyers sur les objectifs de développement durable, sur le lien entre l’eau et le climat, sur la biodiversité, les solutions fondées sur la nature et sur le traitement de l’urgence dans l’accès à l’eau.

 

Oui, donc on peut dire que vous êtes un vrai expert des sujets de l’eau en France.

On va reprendre sur cette question. Moi je ne me considère pas comme un expert, je suis un généraliste. J’ai abordé les sujets par le côté de mes fonctions électives, mais effectivement les processus récents qui viennent de se dérouler dans les 5 dernières années, assises de l’eau Varennes, agricoles, de l’eau et du changement climatique, chantier eau de la planification écologique, que l’on vient juste de terminer.
J’ai été appliqué à chaque fois dans ces processus, à la demande du gouvernement, donc en ce sens-là oui, impliqué, plutôt qu’expert.

 

Mais toujours impliqué parce que vous êtes toujours le président du CNE ?

Toujours oui.

 

Quel est le rôle du CNE aujourd’hui ?

Alors le CNE, est une instance consultative qui est réunie 4 fois par an en plénière, mais qui a aussi un certain nombre de commissions plus spécialisées, certaines que je préside et d’autres sur lesquelles j’ai délégué, je pratique beaucoup la délégation parce que je pense que les sujets doivent être portés et plus ils sont portés par des personnes différentes. Et plus à mon sens, on peut progresser dans ces domaines-là.
Donc le CNE été directement saisi. Je prends le dernier exemple en date, le CNE a été saisi, comme l’ont été tous les présidents des comités de bassin en France, pour répondre dans des délais courts, novembre et décembre sur les questions qui ont été posées donc dans ce processus.
Rien des processus antérieurs, assises de l’eau ou Varenne agricole de l’eau et du changement climatique n’est remis en cause. Rien des conclusions déjà actées. Mais il s’avère que l’été qu’on vient de passer, très marqué par une sécheresse très forte, a poussé le gouvernement à répéter les appels à la sobriété, les appels au partage, aux multi-usages de l’eau.
Une ressource qui sera, il faut que nous en soyons convaincus, comptée de plus en plus comptée. Les glaciers fondent. L’eau de la Garonne sous les ponts de Toulouse est un étiage très bas. Les nappes phréatiques ont du mal à se reformer naturellement et spontanément.
Donc il faut veiller à cet ensemble de choses qui touchent à la fois au milieu et à l’accès à l’eau pour toutes les activités économiques ou non économiques. Et les milieux ont besoin aussi de garder de l’eau suffisamment, pour nous laisser une biodiversité faunistique et floristique à la norme.

 

Alors avant de passer sur les sujets qui concernent plus les réseaux d’eau, qui sont notre cœur d’activité chez nous, je vais partager avec vous les constats que nous on fait sur les réseaux d’eau en France.
Donc là, j’ai partagé avec vous une carte qui est filtrée sous 3 modes, 3 filtres. D’abord le mode de gestion, si vous êtes en délégation ou en régie.
Je crois que c’est la première fois qu’on a une carte aujourd’hui qui représente finement les modes de gestion des services des eaux en France. Ces cartes ont été réalisées par l’équipe Monreseaudeau.fr à partir des données publiques du rapport SISPEA 2021.
Ce qu’on a constaté quand on indique les chiffres sur les rendements des réseaux d’eau, donc on sait que les rendements de réseaux d’eau en France sont à peu près de 80%, il y a 1L d’eau sur 5L dans les réseaux qui sont perdus dans les fuites.
Et puis on a aussi la carte sur le taux de renouvellement des réseaux d’eau. Donc là plus vous êtes rouge et plus vous renouvelez votre réseau d’eau, et plus vous êtes au-delà de la moyenne nationale, qui est de 0,6%.

Merci pour ce travail parce qu’il est très inspirant.
Dans la première phase des assises de l’eau en 2018, on avait beaucoup insisté pour que le SISPEA, le système d’information sur l’eau, soit véritablement renseigné par toutes les collectivités. Il y a encore quelques blancs dans la carte, on le voit.
Ce n’est effectivement pas de votre fait et vous, vous avez eu le mérite par ce travail de permettre d’avoir une connaissance visuelle. Mais derrière on peut mettre des noms, on connaît les territoires et c’est ce qui est important. Cela permet de visualiser et de mesurer le chemin qu’il reste à faire.

 

On a cartographié les données du SISPEA pour les rendre plus lisibles.

Avec cet outil que vous avez réalisé de cette façon-là, vous permettez une exploitation directe et une connaissance directe des données sur lesquels les mairies ou les gestionnaires des réseaux d’eau, qu’ils soient en délégation, en régie, peuvent quelquefois s’interroger de l’utilité.
Et là manifestement, les cartes ça parle. Merci d’avoir fait ce travail et en tout cas moi j’en prendrais connaissance de façon détaillée parce que c’est ce qui peut permettre de poser des véritables diagnostics. Et je mets la formule au pluriel parce que les terrains sont très variés, on le voit bien.
Le premier point que ça inspire pour moi, c’est l’émiettement de la maîtrise d’ouvrage.

 

Oui, en effet, c’est une question que j’allais vous poser plutôt à la fin parce que, pour débuter sur le sujet de l’eau et remonter dans l’agenda politique. Ce qui m’importe, c’est vraiment de voir que les réseaux, il y a des sources de préservation de la ressource en luttant contre les fuites ou en améliorant les rendements. Et on le voit tout de suite avec des cartes. Une image vaut 1000 mots. Je voudrais avoir votre analyse sur les défis et les enjeux des acteurs de l’eau, notamment des enjeux des infrastructures, qu’est-ce que vous pouvez partager avec nous à partir de vos connaissances ?

Je voudrais vous faire partager une conviction, c’est que cet émiettement de la maîtrise d’ouvrage est un handicap. En prenant l’exemple de ce qui s’est passé cet été, en effet le gouvernement a communiqué après l’été en disant « une centaine de communes a été en coupure ou en difficulté d’approvisionnement ». Mais j’ai demandé dans le cadre du dernier processus en cours de la planification écologique qu’il était indispensable de sortir de l’incertitude en sachant précisément combien de communes avaient été en coupure et lesquels et ainsi pouvoir chercher les raisons.
Je suis convaincu qu’il y a une corrélation forte entre une non-intégration des collectivités dans des structures qui permettent d’assurer des interconnexions au prétexte de maintenir un prix bas, mais le résultat de cette non-anticipation, c’est la souffrance dans des situations difficiles. Il faut réussir à sécuriser l’accès à l’eau par des interconnexions.

Et donc cette cartographie qui est issue du SISPEA et que vous avez eu le soin de monter, sera très utile à croiser avec les renseignements que les préfets vont faire remonter au gouvernement suite à une demande qui leur a été faite le 15 décembre par courrier des ministres pour avoir précisément le nom des communes qui avait été en coupure.
Et là on va pouvoir faire ce travail et de voir comment, pourquoi les travaux n’ont pas été faits, de voir s’il est nécessaire de pousser les collectivités à rentrer dans des collectivités plus grandes des syndicats ou à transférer la compétence véritablement aux communautés de communes pour pouvoir passer à l’acte.
C’est une responsabilité des communes de donner l’eau au robinet, et je ne préjuge pas là du mode de gestion, ni de la délégation ou de la régie.
Je ne suis jamais rentré dans le débat du choix, il y a des bonnes régies et des moins bonnes et il y a des bonnes conditions de délégation et il y en a des moins bonnes. Mais la connaissance exhaustive totale des différentes situations qui ont amené à ces coupures est indispensable pour pouvoir passer à l’action et aux investissements nécessaires.
Il faut réussir à sécuriser l’accès à l’eau par des interconnexions. Il faut dire qu’il faut maintenir des crédits sur le petit cycle de l’autre dans les programmes d’intervention des agences. Sinon, les élus et le public ne se reconnaîtront pas dans le modèle français de gestion de l’eau, dont les agences de l’eau sont les bras armés financiers.

 

Donc sécuriser les infrastructures, on pourra en reparler. Mais cette carte que je vous ai montrée, on peut aussi la mettre à jour en temps réel. Donc pour vous c’est donc ce n’est pas un problème de mode de gestion. J’ai bien compris. Est-ce que c’est un problème de financement des rénovations ou des recherches de fuite ?

Dans la première phase des assises de l’eau en 2018, les maintiens des financements avaient été actés et également la possibilité d’avoir le recours à l’emprunt par les aqua-prêts qui étaient fournis par la Caisse des dépôts et la banque des territoires.
Le recours à l’emprunt n’est pas une chose communément acquise dans la tête des élus et pourtant ce sont des travaux lourds qui durent longtemps et des aqua-prêts étaient quand même sur une durée de 60 ans. On peut peut-être trouver des modalités et les rendre plus attractifs, encore que les taux d’emprunt, étaient quand même très bas.
Donc je crois que c’est vraiment la capacité d’organisation de la maîtrise d’ouvrage, le recours au moyen des agences et le recours à l’emprunt et puis une capacité d’autofinancement qui à mon sens continue de subsister dans les collectivités de l’eau. Pour passer à l’action et résoudre ce problème du sous-investissement chronique des collectivités sur l’eau, le défi climatique nous l’impose.

D’autant que les fuites qui représentent 20% environ, chiffre qui cache des disparités très importantes. Un bon nombre de collectivités où le taux de fuite est supérieur à 20% et c’est peut-être là aussi qu’il convient d’agir. C’est peut-être là aussi qu’il convient d’agir. Et plus on est dans le collectif et dans la solidarité, plus il est facile d’agir.

 

La carte le montre bien les disparités des rendements. Donc là quand je vous entends Monsieur Launay, le financement, l’argent pour monter les projets, ce n’est pas un frein. Ce n’est pas ce qui explique que les des programmes ou que les travaux ne seront pas. On ne peut pas dire que l’argent n’est pas disponible.

Il y en a, on peut en trouver, on fait tout pour maintenir les moyens sur ces questions d’organisation et de petits cycles, encore faut-il que la maîtrise d’ouvrage s’organise à meilleure échelle et intègre les enjeux déjà existants et qui deviennent de plus en plus flagrants du fait du réchauffement climatique et de risque de pénurie.

 

Donc là, on a parlé d’un premier sujet qui est la préservation de la ressource, la quantité d’eau qu’on distribue, qu’on a de disponible. Si on parle sur le volet qualité de l’eau, et là j’aimerais vous entendre sur le plutôt les enjeux de la planification écologique dans lequel se lance le gouvernement et d’avoir votre retour, votre impression ?

Dans le cadre des travaux que le comité national de l’eau a mené sur cette planification écologique, il y avait 6 groupes de travail, dont un sur le grand cycle de l’eau et un autre sur la question des pollutions diffuses. Aucun des membres du CNE ne dissocie le sujet de la gestion quantitative, de la gestion qualitative. Cela doit être partagé par tout le monde, y compris par tous les élus de l’eau, même s’ils ne siègent pas au CNE, et par le grand public.
Les enjeux de qualité de l’eau sont primordiaux. Lorsque l’on ouvre le robinet, il faut qu’on ait confiance dans l’eau qu’on va boire, si on boit de l’eau du robinet. Et donc les enjeux qualitatifs, ce n’est pas seulement sur l’eau au robinet, c’est évidemment primordial, mais c’est aussi sur la qualité des masses d’eau. C’est un enjeu que nous tenons de la directive-cadre européenne sur l’eau de 2010.
Le bon état des masses d’eau, c’est aussi une ambition qui est inscrite dans la planification écologique du gouvernement. Ça veut dire la qualité, quel que soit l’usage qu’on fait de l’eau, donc l’alimentation en eau potable, l’alimentation du bétail, les usages économiques, agriculture, industrie, tourisme. Et puis le respect des milieux eux-mêmes. Le bon état des milieux suppose qu’il y ait aussi un minimum d’eau qui continue de couler dans nos rivières et dans nos cours d’eau.
Ça veut dire aussi le respect des nappes phréatiques, le respect des nappes profondes, le respect des zones humides. Ça veut dire aussi demain, avoir dans les politiques d’urbanisme un lien fort avec la prise en compte de l’eau, des imperméabilisations des sols, lutte contre l’artificialisation.
Donc un lien entre les documents d’urbanisme, les plans locaux d’habitat et d’urbanisme et les schémas de cohérence et d’organisation territoriale, tous ces sujets, nous en avons débattu dans le cadre des travaux du CNE et je crois que ce sont des axes de travail que le gouvernement va encourager à suivre et qu’on est sur les territoires, des acteurs qui s’en emparent, qui partagent les objectifs parce que c’est bien les territoires qui sont à l’action.
Donc moi, j’encourage beaucoup à la structuration de la maîtrise d’ouvrage sur les questions de petits cycles de de rénovation des réseaux de lutte contre les fuites d’interconnexion, mais aussi sur les questions de grands cycles qui embarquent avec eux, en particulier les enjeux qualitatifs.

 

Et est-ce qu’il y a des initiatives qui vous marquent concernant la qualité des masses d’eau dans le milieu naturel ? Est-ce qu’il y a des acteurs qui sortent du lot aujourd’hui ?

Je suis obligé d’évoquer les endroits où il y a des tensions, et il y a des tensions quand les conditions de l’accès de chacun n’est pas garanti ou quand certains acteurs ont le sentiment que d’autres mobilisent la ressource pour leur seul usage.

En effet, c’est la question des retenues d’eau, du stockage de l’eau qui est posée, c’est évidemment la plus complexe à régler donc il n’y a que le dialogue local approfondi, il y a que l’implication des élus qui ne doivent pas se cacher devant ces sujets difficiles qui peut permettre d’avoir des discussions saines et franches à partir de bon diagnostic pour dire ce que le territoire peut accepter demain ou pas.

J’ai le sentiment qu’alimenter des plans d’eau artificiels n’est plus acceptable dès lors que l’on puise dans les nappes profondes d’une ressource qui a aussi du mal à se renouveler.
Il faut avoir la capacité d’objectiver le débat local même si j’ai bien conscience qu’on est souvent dans des situations complexes et que la sécheresse, que le dérèglement climatique contribue à rendre plus prégnant.

 

Alors vous l’avez compris, nous chez Monreseaudeau.fr, on s’attache plus sur les produits, sur l’infrastructure, sur l’instrumentation. On a pris note de la nouvelle directive-cadre sur l’eau, l’importance de mesurer de nouveaux paramètres sur la qualité de l’eau. Il y en a 20 aujourd’hui qui qui sont pointés du doigt. On a remarqué de nouveaux acteurs qui proposent de nouveaux instruments, de nouvelles techniques. La surveillance de la qualité de l’eau, pour vous, ça va être un sujet encore plus important demain ?

Oui, j’en suis convaincu, elle l’est déjà, on a déjà des entreprises qui savent faire en matière de biosurveillance, elles sont identifiées au sein de la filière française de l’eau, elles sont connues du ministère de la transition écologique et de la direction de l’eau et de la biodiversité.

L’incertitude elle existe dans les conditions dans lesquelles l’Europe va faire évoluer les recherches sur les substances, à la fois dans le calendrier à venir et dans ce qu’il sera exigé.

En effet, je réclame de la clarté là-dessus, avec des contraintes qui seront partagées mais je cherche à avoir le la lisibilité sur ce sujet.
Cela nous renvoie à a question qui a été également abordée dans le cadre de la planification écologique du recours à la réutilisation, Christophe Béchu dit souvent que la France est à moins de 1% d’utilisation, en comparaison avec l’Espagne ou Israël ou c’est beaucoup plus.

Ce sujet nécessite aussi de la transversalité dans l’action de l’État et un dialogue approfondi qui doit s’améliorer pour que l’on progresse collectivement à la fois sur l’ambition, sur la connaissance et donc forcément sur les moyens à mettre en œuvre pour réussir à avoir une meilleure utilisation de cette eau.

 

Si j’essaie de synthétiser, c’est un peu décloisonner le sujet de l’eau pour qu’il soit pris en compte sur tous les pans de son utilisation et de sa surveillance en intégrant tous les ministères.

C’est une impérieuse nécessité de mon point de vue. Le sujet de l’eau est transversal, a plein d’actions sur le terrain, à l’action locale et puis aussi forcément impacte la politique générale de l’État.
Mais l’État ne fait pas, en revanche, il doit être un moyen de dire les objectifs et de donner les moyens à chacun sur le terrain en fonction de ses compétences, de pouvoir mettre en œuvre cette politique avec des objectifs ciblés, des feuilles de route, des programmes des agences de l’eau qui accompagneront tout ça, c’était le bon moment pour le faire puisque les douzièmes programmes des agences de l’eau commence à venir en réflexion.

 

C’était un peu le mot de la fin finalement. Nous allons attendre les décisions et la transformation en actes de tout ça. Et je vous remercie encore une fois, Monsieur LAUNAY, pour le temps que vous m’avez accordé pour échanger sur la situation actuelle et sur les constats partagés sur les réseaux. Je vous dis à très bientôt.

À bientôt et merci de votre envoi des cartographies, merci à vous.

 

Un grand merci à nos invités d’aujourd’hui d’avoir partagé leur expertise et leur passion avec nous.
C’est la fin de cet épisode de Paroles par Monreseaudeau.fr.
Nous espérons que cette plongée au cœur du monde de l’eau vous a inspiré et vous a permis de découvrir de nouvelles perspectives.
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