Interview CGLE 2023 : Vincent NALIN de l’AGENCE DE L’EAU LOIRE BRETAGNE

Interview de Vincent NALIN Chargé de mission au sein de l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne

Quels sont les chiffres clés sur l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne ?

l’Agence de l’Eau, c’est un établissement public qui gère les intérêts communs du bassin de la Loire, de la Bretagne plus une partie des Charentes.

Donc l’Agence de l’Eau qui prélève des redevances sur l’eau pour la redistribuer à tous ceux qui améliore la qualité de l’eau, des milieux aquatiques et la biodiversité de l’eau.

C’est un tiers de la France, une douzaine de millions d’habitants et c’est 2 milliards des programmes de subventions sur six ans.

Qui peut bénéficier des subventions ?

Les collectivités, les industriels, les agriculteurs, les associations. l’Agence de l’Eau Loire-Bretagne aide tous les gens qui travaillent à améliorer la qualité.

Et les particuliers ?

Les particuliers, par l’intermédiaire de leur collectivité, peuvent avoir des conventions de mandats.

La collectivité reverse les subventions aux particuliers, notamment pour les sujets  eaux pluviales.

Quel est votre rôle à vous au sein de l’Agence de l’Eau ?

Mon rôle, aujourd’hui, on a, beaucoup équipé de stations, de réseaux. On s’aperçoit qu’un problème résiduel, ce sont les eaux pluviales qui font dysfonctionner tout ce système.

Quand il pleut, ça déborde, ça fait déborder, ça amène de la pollution qu’on ne sait pas traiter et donc depuis longtemps, on a vu que la bonne solution, c’est d’infiltrer l’eau pluviale dans chaque aménagement un peu partout et au bénéfice de la qualité de vie en ville.

Aujourd’hui, il faut rafraîchir la ville, l’eau et la nature, c’est la meilleure façon de rafraîchir l’eau en ville.

Donc on finance tout projet de déconnexion, pas seulement des interventions, il faut des endroits pour filtrer l’eau, mais aussi emmener l’eau vers des endroits désimperméabilisés.

Mais tout n’est pas désimperméabilisé, il y a des toitures, on ne va pas désimperméabiliser des toitures.

Comment et combien on peut avoir d’aides ou de subventions auprès de l’Agence de l’eau ?

Ça c’est important cette année parce qu’on était sur des financements déjà très intéressants et qui sont jusqu’à la fin du programme 2024, et puis on verra après si notre programme s’arrête là, mais qui était de 50 % avec un plafond de 33 € par mètre carré déconnecté.

Pas désimperméabilisé, parce qu’on peut désimperméabiliser un mètre carré et amener trois mètres carrés de toiture. Donc on était sur des subventions, finalement de 16 € du mètre carré.

Alors là, notre conseil d’administration trouve qu’on ne va pas assez vite. On a mis 4 millions d’euros sur ce sujet là.

On est dans les agences de l’eau, pas très bon parce que parallèlement, on a mis pas loin de 30 millions d’euros sur les tuyaux pour gérer les eaux pluviales et les bassins, donc monter une station.

Donc l’administration veut mettre un coût sur cette année. Donc on lance un appel à projets qui est finalisé avec le conseil d’administration du mois de mars qu’on lance au 1ᵉʳ avril. On va proposer des aides au moins doubler ou tripler sur ce sujet là.

Donc, des taux d’aides de l’ordre de 70 % et des coûts plafonds qui vont augmenter. Donc c’est l’année à se lancer pour faire des cours d’écoles, des projets, des routes, des parcs avec infiltration.